L’artiste est généralement un observateur privilégié de son époque et de ses contemporains. En effet, les artistes ont souvent été des témoins de leur temps, cherchant à représenter le monde qui les entoure et à en donner une vision personnelle. Inspirant ses techniques de l'histoire, l'artiste les adapte à sa pratique pour symboliser ce qui le touche, dans sa temporalité et l'entièreté de son être.
Aujourd'hui, nous vous invitons dans les yeux d'Elise Poinsenot et dans sa manière d'observer la consommation d'images dans notre société métavers.
Selfie / Art et narcissisme
Le selfie que tous ceux qui utilisent les réseaux sociaux connaissent et pratiquent, peut être considéré comme un acte plutôt banal mais aussi suivant l'intention comme une forme de photographie artistique.
Dans son intention, Elise s'attache à sa forme banale, celle qui concerne la masse des utilisateurs de réseaux sociaux mais surtout les selfies qui s'interchangent au fil des humeurs du jour, de l'heure...
Dans cet article, vous retrouverez l'inspiration et le processus créatif de cette nouvelle série qu'Elise explore à différents niveaux afin de mieux appréhender ces petites toiles à collectionner.
L'inspiration : L'invasion du selfie et son éphémère vie
Le processus créatif, de l'utilisation de la modernité vers les premiers âges de la photographie
Quand la futilité du selfie devient portrait accroché au mur !
L'inspiration de la peinture : L'invasion du selfie et son éphémère vie
Le selfie est une photographie prise par soi même dans une posture plus ou moins avantageuse de soi afin de refléter le plus possible l'image que l'on souhaite véhiculer auprès des autres. En terme photographique, l'instant capturé rend l'image définitivement durable que ce soit développé ou stocké numériquement, pourtant ce n'est pas à cette facette de l'outil qu'Elise s'intéresse mais plutôt à son utilisation !
Son attention se porte plus précisément sur l'image de profil pour tout type de réseau social. Il est intéressant de voir à quel point nous sommes consommateurs d'images, de publications ou posts, d'expériences même virtuelles ou à travers le vécu des autres, et notre image de profil personnelle n'y échappe pas ! A chaque changements physiques, d'humeurs, de situations personnelles ou professionnelles, chaque rencontres, découvertes... C'est une nouvelle photo de profil qui sera au plus juste de notre actualité, comme symbolique que notre visage porte au monde.
Ce selfie est en quelque sorte une métaphore réussie de notre société actuelle, non dans un jugement de valeur mais plutôt dans une observation contemporaine d'une société où l'Avoir semble flirter avec l'Être par sa posture économique.
Finalement le selfie peut nous renvoyer à notre essence, tout comme le consumérisme, d'être éphémère au sein de ce monde !
Doit on se résigner à ne plus être dans le temps ?
Cette question temporelle est constante dans le travail d'Elise, qui en tant que peintre voit ses créations vivre plus loin qu'elle. Alors finalement, c'est de cet apostolat qu'elle imagine des murs de selfies, des vrais murs et des vrais portraits.
Le processus de peinture, de l'utilisation de la modernité vers les premiers âges de la photographie
Elise n'est pas novice dans le portrait, elle s'y passionne depuis ses débuts dans la création. C'est par le dessin qu'elle a commencé à saisir les traits d'un visage, puis avec la terre, elle a ressentit les volumes et enfin avec la peinture, elle a commencé à dialoguer avec ses autres qui prennent forme mais surtout à y entrevoir les subtilités émotionnelles.
La taille de la toile est toute la base de cette série. Les selfies sont de petites photos. Elise choisit des châssis de 20/20cm laissant la place pour un portrait ou du moins une partie.
Sa recherche tourne autour des portraits contemporains et même transformés par les IA mais également vers des portraits anciens. Ceci produisant une accumulation où le temps n'est plus juste, la seule chose qui reste est celui qui est peint.
Chaque époque porte une spécificité historique sur les traits faciaux, des postures, des regards qui signifient une temporalité.
Les selfies peints ne deviennent plus une simple idée narcissique mais par leur caractère non virtuels s'inscrivent dans l'histoire, c'est tout de suite une dimension différente !
L'acte de peindre prend alors son sens symbolique !
Par l'acrylique, l'eau, les feuilles d'or et la toile, le réel reprend sa place !
Quand la futilité du selfie devient portrait accroché au mur !
L’histoire du portrait est fortement liée à celle de la représentation de l’individu. Cette notion de sujet dans l’art occidental se construit tout au long de l’histoire de l’art, mais aussi de l’histoire de l’Homme.
L'artiste adapte sa technique et sa vision avec l'époque dans laquelle il erre.
Le selfie peut donc prendre toute sa place au coeur de nos vies par son report dans nos réalités.
Par la peinture, tout est possible mais pas seulement vécu à l'instant T comme le propose le métavers, nous pouvons vivre avec le réel et prendre le temps de se replonger dans la contemplation, revivre le temps de la lenteur et de l'observation !
Par la peinture, nous pouvons accepter d'entrer dans le monde du sensible, celui qui ne se vit pas à travers un écran, celui qui se touche et se sent !
Les Art selfies crées par Elise sont disponibles dans notre boutique en ligne :
Ils peuvent être travaillés sur commande pour plus de personnalisation, tels que votre portrait ou celui de vos proches ou bien choisit dans les créations déjà réalisées !
Créez votre mur de selfies au sein de votre foyer, de votre entreprise, de votre commerce pour marquer votre appartenance au réel !
Et n'hésitez pas à nous laisser un commentaire ou une question sous cet article pour connaitre vos impressions sur nos propositions !
Merci pour votre lecture !
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